On appelle nanomatériaux, une matière qui se présente soit sous forme de poudre, d’aérosol, de suspension liquide ou de gel et qui présente une, deux ou trois dimensions externes dans le domaine nanométrique.
Ils sont composés de nano objets. Sa taille et sa structure nanométrique lui attribue des propriétés particulières. Les nanomatériaux sont issus de la nanotechnologie, qui est une application dans les recherches sur les principes et les propriétés des atomes et des molécules.
Actuellement on retrouve les nanomatériaux dans plusieurs domaines d’activités, comme le secteur automobile et aéronautique à travers les peintures anti-rayures par exemple ou les additifs pour diesel pour améliorer la combustion. On doit aussi les mémoires à haute densité, les écrans plats ou encore les ordinateurs rapides aux nanomatériaux pour le secteur électronique. Et encore dans plusieurs domaines comme l’énergie, la chimie, la santé...etc on peut même dire qu’ils inondent notre quotidien à nos jours.
Etant donné que les nanomatériaux nécessitent la maitrise de l’infiniment petit, une équipe de Polytechnique Montréal et d’une Université aux Etats Unis et en Allemagne ont récemment développé un nouveau procédé de fabrication de nanotubes. Ils ont utilisés l’aluminium pour catalyseur et ont remarqué que les nanotubes s’autoalimentent en en les injectant des atomes d’aluminiums.
C’est alors une méthode pour enrichir les nanotubes dans le domaine de l’Industrie des semi-conducteurs. Les résultats de cette recherche vont surement offrir des possibilités pour une classe supplémentaire de nanodispositifs à forme et compositions extrêmement précise.
